Consolidation et soutien à la croissance économique |
La transition vers l’économie de marché induisant inéluctablement une étape de transition, le gouvernement algérien accompagne le processus d’ouverture économique avec un vaste progragramme quinquennal d’investissement public lancé en 2004 et doté de 55 milliards USD : le Programme complémentaire et de soutien à la croissance économique (PCSCE).
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Programme complémentaire de soutien à la croissance économique |
Initialement, l’important programme complémentaire de soutien à la croissance (PCSC) pour la période 2005-2009, portait sur un montant de 150 milliards USD de dépenses publiques de développement. Une de ses principales composantes concourt directement à l’amélioration des conditions de vie des populations et comporte les principaux objectifs suivants :
La deuxième composante, aussi importante par le niveau des ressources réservées que par son effet d’entraînement sur l’économie et par son impact sur le niveau de vie, a trait aux infrastructures de base
Enfin, les autres volets concernent :
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Programme de soutien à la relance économique |
Le programme de soutien à la relance économique, qui a mobilisé l’équivalent de sept milliards de dollars US en investissements publics, étalés sur la période 2001-2004, a été d’un apport significatif à la consolidation de la croissance. Articulé autour d’actions destinées à:
Le rythme de croissance du PIB hors hydrocarbures est encore plus élevé et se situe à 5,7% en moyenne annuelle. Les secteurs de l’agriculture, du BTP et des services, où se créent l’essentiel des nouveaux emplois, ont connu des développements tangibles sur la période avec des croissances, en moyenne annuelle, de 8,4, 6,1 et 5,8% respectivement. Avec 2,2% seulement de variation, l’industrie, notamment dans le secteur public et malgré une allocation tangible de ressources par les pouvoirs publics pour sa mise à niveau, a enregistré par contre une insuffisance dans ses performances. Ces résultats ont été obtenus dans un contexte fortement favorable, avec une stabilisation macroéconomique confirmée (équilibres internes et externes consolidés, inflation inférieure à 3% en moyenne annuelle, réserves de changes record notamment). Un repli significatif du chômage s’est opéré : le taux de chômage est évalué à 17,7% en 2004, contre près de 29% en 2000. La consommation des ménages, traduction d’une évolution très favorable du revenu disponible des ménages (+31% sur la période en volume), a progressé en moyenne annuelle de plus de 4%, rythme le plus élevé depuis le milieu des années quatre vingt. En outre, la quasi-totalité des indicateurs de suivi des OMD a évolué favorablement. Un autre élément non moins décisif dans cette évolution favorable est constitué par le rétablissement de la sécurité, conséquence de la politique de concorde civile approuvée par le référendum de 1999. |
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